Le patrimoine mondial africain au cœur d’une guerre de restitution

Le patrimoine mondial africain au cœur d’une guerre de restitution

Depuis la proclamation de la Journée du patrimoine mondial africain en 2015 par la 38e session de la Conférence générale de l’UNESCO, chaque 5 mai, le patrimoine culturel et naturel, matériel et immatériel africain est célébré à travers le monde.

Donc, sensibilisant aux avantages de sa promotion et de sa préservation, ainsi qu’aux défis connexes auxquels le continent est confronté.

Des chutes Victoria à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe. L’une des plus impressionnantes d’Afrique sur le fleuve Zambèze se jette avec une puissance colossale sur 100 mètres de hauteur.

Créant ainsi des vapeurs d’eau monumentales dans un bruit de tonnerre.

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Le Parc National de la Forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda. Où vit une population de gorilles et de chimpanzés ou cohabitent 120 espèces de mammifères, 348 espèces d’oiseaux, 220 espèces de papillon.

Ou encore la mosquée antique, al-Nejashi, dans la région de Tigré en Ethiopie. La plus vieille d’Afrique, endommagée par le conflit au Tigré.

L’ampleur des destructions reste encore à déterminer. Mais des témoignages rapportent que le minaret et le dôme du lieu de culte ont été endommagés. Ainsi que les tombeaux.

Toutes ses merveilles font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Depuis 2015, chaque 5 mai le patrimoine culturel et naturel, matériel et immatériel africain est célébré à travers le monde.

Cette journée sert à promouvoir ce patrimoine. L’année, 2021 a été déclarée « Année de l’UA pour les arts, la culture et le patrimoine ».

Pour l’Union africaine, les pays doivent s’assurer que leur remarquable patrimoine est capable de s’adapter et de prospérer dans l’environnement actuel.

Pour cette célébration, une série d’événements à travers le continent mettra en lumière:

  • La résilience, les opportunités et la richesse du patrimoine africain,
  • Et explorer les solutions aux défis auxquels le continent est confronté:
    • A savoir l’impact du changement climatique, et la pandémie de COVID-19.

La restitution des œuvres africaines

Alors que l’on célèbre cette journée du patrimoine africain, de nombreuses promesses dont celle du président français Emmanuel Macron de réunir d’ici cinq ans les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique sont encore attendues.

D’après le rapport Sarr-Savoy, les deux universitaires choisis par l’Elysée pour mener le rapport sur les modalités de restitution, révèle que:

  • 90 000 œuvres d’art africaines du musée du Quai Branly; Donc environ 70 % seraient arrivées en France entre 1885 et 1960, soit au temps de la colonisation.

Depuis la promesse française en 2017, un projet de loi sur la restitution du sabre au Sénégal et des œuvres au Bénin est passé devant l’Assemblée nationale le 2 octobre 2020.

Le 29 avril dernier, la ministre allemande de la Culture, Monika Grütters, a déclaré, à la suite d’une réunion regroupant les directeurs des principaux musées allemands et les ministre de la Culture des Länder, que:

Pillées en 1897 lors de la mise à sac du palais royal d’Edo par les Britanniques. Ces sculptures sont conservées pour la plupart en Grande-Bretagne, mais ont également été dispersées dans de nombreux musées en Europe.

1100 bronzes du Bénin seraient actuellement conservés dans les collections allemandes.

Peu de précisions ont pour l’instant été données quant aux restitutions à venir. Mais une feuille de route devrait être dressée dans les mois à venir.

Source: Africanews

La Rédaction

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