René Philombé – L’homme qui te ressemble

René Philombé – L’homme qui te ressemble
René Philombé

René Philombé (René Philombe), nom de plume de Philippe Louis Ombedé, né le 13 novembre 1930 à Ngaoundéré est mort le 25 octobre 2001 à Yaoundé.

C’est un écrivain, journaliste, poète, romancier et dramaturge camerounais qui a écrit surtout en français.

En effet, il est un des fondateurs de l’Association des Poètes et Écrivains Camerounais (APEC). Dont il sera le secrétaire une vingtaine d’années.

Et, il a reçu le prix Mottart de l’Académie française et le prix Fonlon-Nichols de l’African Literature Association.

Frappé en 1955 par la poliomyélite qui le rend paralysé des jambes pour la vie, il doit quitter le service. Il se dévoue alors à la littérature camerounaise.

En effet, littérature sur laquelle il commence une documentation.

Cette documentation résultera des années plus tard, en 1984, dans la publication du livre monumental :

Le livre camerounais et ses auteurs :

  • Une contribution à l’histoire littéraire de la République Unie du Cameroun de 1895 à nos jours avec une notice bio-bibliographique des auteurs.

Il écrit pendant ses premières années de paralytique Lettres de ma cambuse (édité en 1964).

Et, il crée un journal en français : La Voix du citoyen et un journal en ewondoBebela Ebug. Ensuite, il travaillera plus tard à un dictionnaire français-ewondo).

De plus, il fonde en 1960 avec quelques amis l’Association des Poètes et Écrivains Camerounais (APEC) dont il sera secrétaire de 1960 à 1981.

 J’ai frappé à ta porte 
 J’ai frappé à ton cœur 
 Pour avoir bon lit 
 Pour avoir bon feu 
 Pourquoi me repousser ? 
 Ouvre-moi, mon frère… ! 
 Pourquoi me demander 
 Si je suis d’Afrique 
 Si je suis d’Amérique 
 Si je suis d’Europe ? 
 Ouvre-moi, mon frère… ! 
 Pourquoi me demander 
 La longueur de mon nez 
 L’épaisseur de ma bouche 
 La couleur de ma peau 
 Et le nom de mes dieux ? 
 Ouvre-moi, mon frère… ! 
 Je ne suis pas un noir 
 Je ne suis pas un rouge 
 Je ne suis pas un jaune 
 Je ne suis pas un blanc 
 Mais je ne suis qu’un homme 
 Ouvre-moi, mon frère… ! 
 Ouvre-moi ta porte 
 Ouvre-moi ton coeur 
 Car je suis un homme 
 L’homme de tous les temps 
 L’homme de tous les cieux 
 L’homme qui te ressemble !... 

René PHILOMBÉ
Petites gouttes de chant pour créer l’homme
Éditions Semences Africaines, 1977

La Rédaction

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