Au-delà des fleuves de Koush
Un nom, Koush, si mince et quasi chétif. Étymologie incertaine, négligé par l’histoire. (réfractaire aux narrations fictives).
Il ne pouvait mieux survivre qu’en servant d’enseigne à une surprenante série de récits.
Intimement associé aux écrits et aux événements qui mettent en scène les pulsions et l’attirance, réciproque, des Juifs et des peuples noirs. Il devient un des symboles d’une rencontre et en exprime le lieu idéal, parfait et immatériel.
C’est son utilisation dans le texte de la Bible qui lui a conféré, en premier ressort, cette fonction évocatrice.
Toutefois, la référence à Koush contenue dans le texte biblique est considérée comme difficile à comprendre.
Et, malheur supplémentaire, les références – pareillement ambiguës – à ses deux proches parentes:
- L’Éthiopie
- Et l’Égypte, ne sont pas faites pour apporter un très grand éclairage.
L’imbroglio dans l’emploi biblique du nom de Koush et de ses homologues est tenace. A tel point que s’est révélée vaine l’entreprise destinée à distinguer, d’une façon littérale, le nom du pays, demeuré imprécis, des patronymes dérivés des noms de Koush et de Cham, son père.
Par contre, l’histoire de l’ancienne Égypte procure plus de clarté pour localiser Koush.
Elle le situe sur un vaste territoire étendu de l’Égypte au Soudan. Approximativement compris entre les villes d’Assouan et de Khartoum.
Ce même territoire est préférentiellement appelé « Nubie » dans la langue grecque. Cependant, celle-ci réserve plutôt le toponyme Koush à l’« Afrique orientale »…
De Vittorio Morabito Dans Afrocentrismes (2010), pages 321 à 344
Voir aussi: Royaume de Kerma
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